Le Gilet de sauvetage est un vêtement de flottaison que l'on utilise pour se sauver en mer. Il est composé d'une veste, d'un pantalon et de protections pour les bras et les jambes. C'est un équipement indispensable dans une embarcation qui se veut sécuritaire. Cet article traitera des différents types de gilet et des normes et dates d'expiration qui permettent d'assurer la sécurité des usagers.

Quelles sont les normes de sécurité d'un gilet de sauvetage ?

Gilet de sauvetage

Afin d'être homologué, le gilet de sauvetage a pour norme de sécurité  la norme ISO 12402-1 et possède trois zones :

Gilet de sauvetage réfléchissant

Un gilet réfléchissant ou phosphorescent qui permet aux autres embarcations de vous apercevoir plus facilement en cas d'accident, mais aussi à votre bateau et à vos partenaires de pêche si vous êtes en mer. En effet, le gilet peut aider à retrouver votre corps si vous êtes immergés dans l'eau, donc il peut permettre aux secours d'arriver plus rapidement sur les lieux du drame. En outre, ce type de gilet amortit les chocs notamment lorsque vous recevez un coup dur sur le milieu du corps ou au visage lorsque vous tombez à l'eau. Mais il ne sert pas qu'à cela, puisque le gilet réfléchissant peut aider les autres embarcations à éviter un accident en cas de nuit noire ou bien si la visibilité est limitée par le vent.

La protection de la tête par le gilet de sauvetage

Une protection pour la tête qui peut concerner un casque ou un bonnet souple spécialement étudiés pour vous protéger au niveau du crâne en cas de chute à l'eau. Cette protection est obligatoire pour certains types de bateaux qui roulent beaucoup comme les kayaks ou les surfs par exemple.

La protection dorsale du gilet de sauvetage

Une protection dorsale qui peut être remplacée par une protection dorsale intégrée au gilet mais également par une protection dorsale amovible qui peut être portée à titre individuel si le gilet ne comprend pas cette zone protectrice. Les protections dorsales servent à protéger les reins contre des chocs violents comme une chute sur le dos lorsque le bateau tangue fortement par exemple ou encore contre des coups violents en cas d'accident avec des objets comme des armes blanches par exemple. Leur but est surtout de protéger la colonne vertébrale contre des blessures graves dues aux chutes sur le sol ou sur le plancher du bateau en cas d'accident grave. Elles peuvent être remplacées par une protection dorsale intégrée au gilet mais également par une protection dorsale amovible qui peut être portée à titre individuel si le gilet ne comprend pas cette zone protectrice. Si le bateau renferme une zone franche, il faut impérativement disposer d'un matricule fluorescent sous forme de bande horizontale claire dont la longueur doit être au minimum de 8 cm (même obligation pour les kayaks). Lorsqu'il y a augmentation notable du vent, on augmente la largeur de la bande jusqu'à 12 cm (le double) afin que ce signe soit visible depuis l"arrière du bateau ; il faut toujours signaler sa présence en mer (par exemple aux pilotes) ; il existe différentes formules de marquage (rouge/ blanc/ jaune/ orange/ ...). Le gilet doit pouvoir couvrir les bras et les jambes et doit être facilement extensible ; il doit être facilement lavable et doit avoir une finition imperméable pour empêcher l"humidité extérieure d"influencer son confort ; son système respiratoire doit limiter ses effets nocifs ; il faut qu"il soit résistant à chaud et froid (environ -10°).